Quand Florian raconte....

Le libelle BE revole
5 juillet 2003

Avant d´aller faire quelques tours magistraux en Espagne, Pierre et moi remontons le dit planeur, sorti d´une longue cure de jouvence. Il est à peu près 10 heures 30 (du matin, qu'on se le dise...).
 
L'après midi s'annonce plutôt bonne sur le nord de la région : des cumulus à 1300m de plafond parsèment le ciel landais et gersois; mais du côté d’Oloron, c'est à 900m et bien soudé que se déroulent les opérations. Je décolle en premier avec le Pégase F-CGET que je commence à avoir à en mains à 13 heures. Un quart d'heure plus tard : badabam, par terre ! En regardant vers «Le Club » (le bar), une voiture bleue arrive : Bernard en descend rieur en me clamant : « T´as décollé trop tôt » !
 
OK, OK...
 
Environ 20 minutes plus tard, Jean me remorque à nouveau, et cette fois-ci, c´est la bonne : transition tranquille jusqu'à Lacq, où je contacte Pau Pyrénées : «Dépêchez-vous de traverser, s’il vous plait, monsieur». D´accord, je m´active. Après avoir croisé deux vautours qui circuitaient du côté de Mazerolles, je quitte enfin la fréquence de Pau et passe sur la fréquence d’Aire-sur-l’Adour, où je projette d´effectuer mon point de virage.
 
J’arrive en fait à Riscle, et la verticale d’Aire se fera 10 minutes plus tard. C´est là que Pierre me rejoint, et que nous transitons vers Hagetmau. On voit à la verticale de la piste les planeurs se faire treuiller à 500m.
 
aire
 
 
F-CEBE, notre Libelle. Quel plaisir de voir enfin revoler ce vieux coucou ! Et quelle agréable surprise de voir qu’il fait aussi bien que le Pégase dans des transitions courtes et à vitesse raisonnable ! Et ne parlons pas de sa légèreté qui l´aide à faire le plafond en moins de deux...
 
 libelle

 
Arrivés vers Hagetmau, les conditions commencent à mollir, et il faut tirer le meilleur profit des ascendances qui nous montent à un bon 1600 QNH. A un moment donné, je vois le sol d´un peu près. Pas inquiété : il y a devant, dans le Libelle, un instructeur qui va me sortir de là. Il m'en sort. Deux jours plus tard, il reconnaîtra ne pas avoir été très serein à ce moment du vol !
 
Pourtant nous remontons, et je suis Pierre jusqu'à Orthez, Lacq, et nous nous posons après quelque chose comme 230 kilomètres en 4h de vol pour moi, et un peu moins pour Pierre. Exceptionnelles comme conditions dans le sud-ouest au mois de juillet ! Et cet été, à Oloron, nous ne sommes pas au bout de nos surprises...
 
 
a+
 
Florian

Lire aussi le récit de Pierre
 
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