Dernière journée vélivole avant fermeture annuelle
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mercredi 30 septembre 2015

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Dernier jour de vol avant la sacro sainte pause palombe, une tradition imposée dans les années 80 en compensation aux indigènes lors de la migration imposée du club vélivole chassé d'Idron vers Oloron, perçue alors par les peuplades locales comme une invasion. Une tradition actée par contrat à l'époque, lequel semble impossible à modifier, même si sa justification (de nombreuses palombières au sud du terrain) n'est plus d'actualité: il n'en reste qu'une seule active. Les occupants de la dernière palombière, persuadés que l'activité vélivole perturbe l'oiseau sacré, acceptent un décollage avion toutes les 20 mn, et ne tolèrent aucun planeur même à l'atterrissage en provenance d'un autre terrain, forme d'obscurantisme difficile à combattre lorsque c'est l'ayatollah qui possède le fusil. On fait avec, car le dialogue est impossible avec des peuplades au système nerveux connecté différemment, à la langue différente, voire fuyant tout contact. Pourtant en période d'onde (Octobre est le mois qui statistiquement a le plus de jours d'onde), un décollage dans l'axe et un tour de piste au nord du terrain au retour ne dérangerait ni les volatiles, ni leurs bourreaux au calibre 12 ou 16, qui ne verraient même pas nos oiseaux blancs depuis leur perchoir, imbibés de C2H5OH.

 

Hier tout le monde a réussi à tenir en l'air plus d'une heure, Dominique a même été lachée, yessss! Félicitations.


Aujourd'hui il y a donc du monde pour essayer de profiter d'une journée annoncé foireuse par tous les modèles météo, même celui qui nous vend habituellement une possibilité de 300km de circuit avec 800 mètres de plafond. Le vent est toujours d'Est en basses couches, mais de Sud-Ouest hier en haut, il a basculé à Sud-Est, humide et instable, pluie assurée. La note optimiste est que ce système se décale lentement vers l'Est et que la modélisation de la couverture nuageuse élevée nous place en limite d'un voile de cirrus. Il faudra décoller et décider en l'air du point de largage, de préférence coté ensoleillé. Ce sera le Layens, plafond, puis les Issarbes plus à l'Ouest, donc plus au soleil. Pour mémoire les modèles donnaient une exploitation impossible sur le relief, j'y tiendrai pourtant 3 heures. Bon d'accord ce fut du crevardage en jouant avec les nuages aux Issarbes, point de raccrochage après chaque tentative de passage de la frontière se soldant par un échec. Il manquait 100 mètres pour être certain de faire l'aller retour (passer dans l'autre sens la crête de Belagua). La pluie a fini par arriver sous des congestus monstrueux très dense à l'Est de l'Ossau, on a rentré le matériel et une heure après, le ciel était complètement bleu. Rarement vu un dégonflage aussi rapide.

 

autmne

 

Couleurs d'automne sur le flanc du Layens

 

danse avec les nuages

l'Orhy et des cumulus trop éloignés


Congestus sur l'Anie. La vallée de Ste Engrâce au 1er plan

anie

pluie

La crête des Issarbes. Le congestus se transforme en pluie entre Issarbes et Layens


Dernier cunimbe loin à l'Ouest, au couchant

cunimbe




La vie est belle


 


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