vautours toujours
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samedi 10 mai 2014

 

On a encore rampé.

Ce matin, une belle confluence dérivait sur le haut relief dans un courant d'ouest marqué. Plaisir des yeux. En dessous, les stratus du matin se sont vaporisés, laissant place l'après midi à quelques cumulus timides, dont le développement était gêné par les nuages d'altitude, les restes de ce qu'on avait aperçu le matin.

 

Cela n'a pas empêché d'aller sur la pointe des pieds et en restant collé au plafond bas jusqu'à la Madeleine, où j'ai retrouvé quelques-uns des volatiles rencontrés jeudi.

J'avançait vers une belle base noire lorsque en dessous et à 90° de ma route je croise une escadrille de vautours fuyant la dite masse noire. Pas d'hésitation, on affiche le même cap que l'escadrille qui sait où elle va, et une minute plus tard au soleil, on trouve le meilleur vario de la journée. On peut vraiment avoir confiance dans ces merveilleux oiseaux.

merveilleux oiseaux.

 

vautours


 

Le seul inconvénient  est leur nombre. On se croirait dans une pompe un jour de concours en région parisienne, la discipline des pilotes en moins. Une bonne dizaine en-dessous ça va. Au même niveau (eeh oui, ils montent plus vite que le planeur) il faut vraiment faire attention. Ne jamais passer sous un vautour, s'assurer lors d'un changement de cap qu'il nous voit. Le vautour ne regarde pas derrière lui, mais possède une excellente vision latérale, d'autant qu'il bouge la tête. Moyennant le respect de ces règles sociétales, ça se passe bien. D'autant mieux que l'un d'entre eux est une vieilles connaissance: regardez l'image faite jeudi dernier:

 

vautour

et celle faite aujourd'hui.

vautour

le même défaut dans la voilure sur l'aile gauche. Toutes les chances que ce soit le même animal, qui doit se dire la même chose en me voyant enrouler autour de lui.

 

 

arudy

Arudy


Le vol se poursuivra vers Arudy, avant un retour vers l'ouest ou malheureusement l'air marin encore plus humide arrive avec sa cavalerie de nuages bas. La journée est donc finie, il faut se poser avant que le vent qui est déjà fort ne se renforce un peu plus, interdisant d'aller farfouiller à la recherche de pompes désormais inexistantes sous le vent du terrain.


Arrivée de l'air marin. A 1200 metres on est plus haut que la couche... qui est donc très basse.

marin


 La vie est belle

 


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