Première sortie de l’année
logo

 

retour

 


Dimanche 5 mai 2013

 

L’hiver ne s’est pas révélé génial (sauf pour les fanatiques de poudreuse) et le début de printemps a été catastrophique (sauf pour les fanas de ski de rando). Ce dimanche s’annonçant circuitable, c’est la ruée. Tous les circuiteurs sont en piste, et six planeurs en circuit au départ d’Oloron, c’est rare.



 

Pierre teste son nouveau joujou, et décollant en premier passe sur la zone centrale avant qu’elle ne devienne, non point inaccessible, mais sans retour en sécurité pour un planeur qui n’accrocherait pas, à cause de la nébulosité aux bases basses sur le 1er relief. Il ira tourner au port de la Bonaigue, pendant que les autres resteront sur le piémont. C’est une situation que j’ai connue il y a bien longtemps, la meute rampant en bas, pendant qu’en squale, oui, en squale, je tournais 300 bornes sur la chaine centrale. C’était le 6 mai 1995. Comme quoi, ça sert d’avoir des archives… 18 ans plus tard, la situation est un peu différente. La chaine centrale est vite inaccessible, ce qui n’était pas le cas ce jour de mai 1995.

 

On rampera donc avec des plafonds d’abord à 1300 mètres puis à 1800 voire 2000 mètres, pour rentrer, après un point tournant à l’entrée de la vallée de Luchon, avant que les cirrus ne bouffent toute l’énergie solaire dont nous avons besoin. Dommage, la masse d’air était bonne.

 

 

Lourdes en patrouille avec Vincent

Traversée de la vallée de la Neste de St Lary. Les cirrus sont là.



Tourroque dont les carbonates dolomitisés du Jurassique ont longtemps été exploités pour produire des lingots de magnésium à Marignac. La Chine avec ses bas coûts de production a eu raison de la production pyrénéenne, mais le gisement est colossal


Sur le chemin du retour vue sur la station de ski de fond de Nistos



Le Bassia, et son relai téléphonique
Surprise, une libelle à winglet sur la vallée de Campan




Tout le monde est bien rentré, malgré les cirrus.
La montagne est belle


retour