Pau, Vic Bilh et Jurançon
plaine

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samedi 11 juin 2011

Plafond bas, encore une fois
1200 mètres NH le long du relief.
On rampe jusqu’à Pontacq avec Pierre dans le janus, et là, je constate que si la masse d’air est excellente, non seulement elle est peu épaisse, mais en plus le couvercle a tendance à se souder. Et la bande soudée semble large, s’étendant au moins jusqu’à Tarbes
Au Nord cela semble correct, mais il faut y aller en traversant les zone de Pau, ce que DN ne fera pas, car dépourvu de transpondeur. Avec un transpondeur, les zones nous sont ouvertes, mais tant que l’on y séjourne, on sait tout des hélicos, avions de ligne et autre aéronefs circulant dans le secteur, mais plus rien de ce que font nos petits camarades vélivoles. Cela à un avantage : il faut se démerder seul. Il me faut deux essais pour franchir l’axe d’approche de Pau. Au deuxième, ça passe, mais la route idéale passe par Lasclaverie où cela largue du parachutiste à tout va. 1ere baïonnette vers l'Est pour contourner. Ensuite le plafond s’améliore mais pas tant que ça, et plus au Nord, vers Aire et Nogaro il redescend bien et le dessous de la ligne de nuages est bien noire, demi tour.


Maïs et têtes de puits pétrolier : le champ de Vic Bilh. Jeune géologue j’avais supervisé la partie géologique du 1er puits de ce groupe de quatre  au début des années 80… long time ago.

Vous allez me dire que je ne suis pas téméraire, qu’avec un ASW20 je vole en dessous des possibilités de cette magnifique machine. Bin oui. J’assume. Soucieux de ne pas casser la bête dans un champ mal pavé, ni de déranger mes petits camarades pour un dépannage au diable, j’essaie d’assurer un max. Pendant que j’hésite à partir vers l’Ouest (y a des cumulus, mais le 1er est mou, le second baisus) le plafond sur le Vic Bilh d’améliore à 1500m, ce qui laisse une possibilité interressante vers Auch, à un détail près : le vent d’Ouest s’est renforcé, et le retour par le piémont ne me paraît pas raisonnable. Mes vélléités de point tournant à l’Est de Tarbes sont interrompues par le contrôle aérien qui me demande de dégager l’axe d’approche de Tarbes au moment même ou je commençait à enrouler un truc qui n’était pas vraiment sur l’axe d’approche, mais qui risquait bien d’y être rapidement du fait de la dérive. Cap à l’Ouest donc…. En limite de la zone merdeuse piémontaise, et en cherchant le soleil. Trois pas en avant deux en arrière, la dégringolade s’interrompt enfin à la verticale du Cami Salié à Pau, à la hauteur de la balise Papa Uniforme, pile poil dans l’axe de la 31 à Uzein. Le contrôleur (et c’est là l’interêt du transpondeur) est bienveillant. A la question d’un possible atterrissage de sécurité à Uzein, (600 mètres sol au Km 10, c’est jouable) il me dit que ça sera possible si nécessaire. Heureusement la pompe est bonne et me permet de traverser la ville au-dessus des 4500ft réglementaires pour une agglomération de cette taille, le meilleur plafond de la journée, après le point le plus bas du vol. On ira finir le vol à Barcus, où un hélico de la sécurité civile procède à une évacuation sanitaire, pendant que Pierre qui a viré vers St Gaudens, le diable, se récupère aux ras des ronces à la Loubère et bénéficie des services de notre contrôleuse vélivole pour traverser la zone de Tarbes.

 
Nord de Pau. On aperçoit Uzein là bas au fond. Ouf. J’ai raccroché!
Pau centre
Pau

vignes
Vignoble de Jurançon et capteurs solaires
 



La vie est belle

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