Les
directions de vent sont souvent différente en altitude
et au niveau du sol. Sur le piémont pyrénéen on peut
avoir 120° de différence: un léger Sud en haut, et
entrée maritime de Nord-Ouest en bas:
L’entrée maritime est,
pour des raisons qu’il faudra que je vous raconte un jour, ma
bête noire.
Hier Météo France annonçait une entrée précoce (vers midi)
aujourd’hui elle a pris du retard (fin d’après midi). La
consultation des metars/taf de Biarritz, Pau et Tarbes indique
une avancée lente. Nous ne serons donc pas dans le cas de
figure le plus redouté qui est un passage d’un vent calme
à 20knt de NO de manière instantanée, synchrone de
l’arrivée de nuages bas, tandis qu’en altitude c’est toujours
du sud exploitable.
Le vent est donc de secteur Sud en altitude et les remorquées
aux Issarbes confirment que c’est exploitable, mais on ne
dépassera guère 4000 mètres d’altitude. Du pilotage à
l’ancienne en ce qui me concerne, sans carto GPS, le pocket
PC est resté à la maison. Une bonne occasion de
retrouver les fondamentaux de la navigarion en onde, et les
difficultés de positionnement précis à haute altitude.
L’humidification de la masse d’air, sèche le matin, facilite
le repérage des zones ascendantes…
Le dernier planeur sera posé après l’apparition de la 1ere
galette de nuage bas enrobant le Mailh Arrouy à moins de 900
metres NH, mais bien avant que ça ne se referme complètement..
Images :
Branche
ouest, le pic d’Orhy. On note la présence de rotors,
inexploitables
Après un point vers l’Est, la vallée d’Ossau au niveau de
Laruns
La station de ski de Gourette
Acous et Bedous, en vallée d’Aspe
Le mailh Arrouy, Oloron, et l’arrivée de nuages bas, vus du
relief, avec le SF28 Tango Juliette
