Samedi 19 mars 2011

Les cumulus sont de retour, mais ont vraiment du mal à s’installer.
Brouillasse le matin, ça se lève tard et ça cumulifie immédiatement au nord d’Oloron, mais au ras des ronces.
Et les bases tardent à monter.
On met en piste, on décolle, en se promettant de ne pas faire de connerie, car le plafond est bas, et la moindre pompe loupée et on sera par terre rapidement.
Largué presque verticale terrain et pas très haut (bin oui, si le plafond est bas, et qu’on se largue aux barbules, on n’a guère le plaisir de l’accrochage, centrage de la pompe et de la montée), ça plafonne assez vite à 1300 mètres, et encore… devant le nuage. Sous le nuage, c’est plutot 1200 mètres NH. Vers l’Est, c’est à dire bravement à l’entrée de la vallée d’Ossau on atteint 1400 mètres, mais c’est un effet local. De toute évidence, au vent, car il y a 20 km/h de vent, c’est plus bas. Il y a une belle rue de nuage, dont la racine est au Nord d’Oloron. Eh bien j’avance jusqu’au bout, une quinzaine de km au bas mot, sans rien accrocher, en restant sur le coté ensoleillé du nuage, mais au dessus de sa base. Prodige me direz vous ? que nenni, le plafond descend suivant un angle proche du plan de finesse, et j’arrête de jouer à 700 mètres, car à 400 mètres sol il ne faut pas être loin du terrain si on ne veut pas déranger les dépanneurs. La dernière fois que j’ai eu affaire à ce genre de piège, c’était en Libelle, et ça s’est terminé au tas. Il y a bien longtemps (avant l'invention du net pour tous), mais ça reste en mémoire. Ça raccroche facilement et la route inverse se passe bien. La rue voisine est du même acabit, estimée à 8 bornes au nord, sans rien de posable en cas d’échec, et une composante de face pour rentrer au bercail. Au tour suivant, il faudra décaler douloureusement à l’Ouest, car le système s’éloigne du terrain. Bon. On est rentré à la maison, 96 km au compteur. Ce n’est pas ça qui va nous maintenir dans le top5 des clubs sur la net coupe…

Images :

 


La vie est belle