Quand Vivien raconte...

Lorsqu'il y a du plafond, le plus long c'est d'y arriver. ensuite, les ballades sont rapides...



Mercredi 16 mars 2005


Décollé un peu tard ; bin oui, en semaine, normalement on est au boulot, et même si on a décidé de se libérer l'après midi, c'est pas forcément évident.

14h50 en l'air, le temps de monter et à 15h40 à on est à 3200 mètres. En fait c'est ça le plus long : faire le 1er plafond. Si on largue dans un +1 mou sous de beaux nuages un peu plats, au début on n'ose pas chercher mieux, de peur d'une grosse baffe. Faut dire que les fumées des écobuages en face sud du 1er chainon, poussées par un léger vent de sud re-descendaient au tiers de la pente en face nord, pour ne remonter qu'à 10 bornes au nord du terrain. La montée fut donc lente, plus facile au dessus de 2400 mètres, ce qui au passage donnait une idée de l'intervalle altimétrique de travail à respecter ensuite. Une fois le plafond fait, les déplacements horizontaux sont très rapides. Cheminer haut et au nord de la chaîne, c'est rare (sauf en onde peut-être). Transit au sud de la zone de Tarbes  entre 3200m et 2600m avec ensuite un cheminement en limite de confluence, en bordure de nuage. Je n'ai pas osé aller plus loin que la vallée de la Neste, au droit de Lanemezan.

campan
Vallée de Campan à Aspin

Retour sur les cailloux, ou seules les faces ouest et déneigées donnaient, autrement dit les vallées profondes: Ossau (pente ouest du Jaout), Aspe (Ourdinse). Les épaisseurs de neige en altitude et zone centrale tuent toute velléité de convection.
La journée s'est terminée sur la plaine, ou de beaux alignements nord-sud au droit de Mauléon permettaient d'aller virer un peu à l'ouest, mais avec une visi horizontale peu propice à la photographie.
 
C'est en fin de vol, avec le soleil rasant que ça devient irréel...

contre jour

La vie est belle.
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