Par vent d'Est à Oloron, ne pas hésiter à décoller en 07
24 septembre 2003
A
Oloron, ne sous-évaluez pas la force du vent s’il vient de l’Est.
C’était un des derniers jours de septembre. Le vent était d’Est. A Oloron, par faible vent d’Est, on préfère profiter de la pente du terrain vers l’ouest, et on décolle donc en 25.
Le danger est une sous-estimation du vent. La biroute est plus basse que les arbres, et le terrain est entouré d’arbres. Il faut donc regarder la cîme des arbres et non la biroute seulement pour se faire une idée de la situation. Jean-claude confirme ma première impression. C’est en 07 qu’il faudra décoller. Inspection rapide et automobile de la piste, (on n’est pas à l’abri d’un caprice de sanglier), alignement du planeur, et hop, c’est parti. A peine en bout de piste, le vario se bloque en positif significatif. Un tour dedans et largué, incrédule sous un « c’est pas aujourd'hui que tu va casser ta tirelire » goguenard de Jean-Claude. Huit centièmes de rotation, chauffe moteur comprise. Un record en ce qui me concerne, plus habitué aux remorqués montagne qu’aux départs fusée en plaine – excepté à Campolara…
On notera tout de même qu’en décollant vent dans le cul comme souvent on le fait à Oloron, on se serait trouvé en bout de piste dans la dégueulante de cette merveilleuse pompe du seuil 25. Un petit effort de mise en piste lointaine ne se regrette jamais quand ça souffle d’Est.
On ne retiendra pas un kilométrage fou du reste du vol. Juste quelques belles images.
C’était un des derniers jours de septembre. Le vent était d’Est. A Oloron, par faible vent d’Est, on préfère profiter de la pente du terrain vers l’ouest, et on décolle donc en 25.
Le danger est une sous-estimation du vent. La biroute est plus basse que les arbres, et le terrain est entouré d’arbres. Il faut donc regarder la cîme des arbres et non la biroute seulement pour se faire une idée de la situation. Jean-claude confirme ma première impression. C’est en 07 qu’il faudra décoller. Inspection rapide et automobile de la piste, (on n’est pas à l’abri d’un caprice de sanglier), alignement du planeur, et hop, c’est parti. A peine en bout de piste, le vario se bloque en positif significatif. Un tour dedans et largué, incrédule sous un « c’est pas aujourd'hui que tu va casser ta tirelire » goguenard de Jean-Claude. Huit centièmes de rotation, chauffe moteur comprise. Un record en ce qui me concerne, plus habitué aux remorqués montagne qu’aux départs fusée en plaine – excepté à Campolara…
On notera tout de même qu’en décollant vent dans le cul comme souvent on le fait à Oloron, on se serait trouvé en bout de piste dans la dégueulante de cette merveilleuse pompe du seuil 25. Un petit effort de mise en piste lointaine ne se regrette jamais quand ça souffle d’Est.
On ne retiendra pas un kilométrage fou du reste du vol. Juste quelques belles images.
