Quand Pierre raconte....

Stage montagne à Oloron, un bon début

12 et 13 novembre 2002

Impressionnant : on a volé à Oloron pendant un stage montagne organisé par la région Aquitaine.
[NDLWM : ce qui est impressionnant, c'est que la météo n'ait pas boudé le stage comme elle l'avait fait l'année dernière...]


Mardi 12 : Décollage tardif (il a fallu monter les bestiaux...) vers 13 heures. La piste est très grasse, mais le remorqueur en veut et décolle tout le monde : 2 mono, 2 Janus, 1 Ash 25. Vent très ouest.

Je suis passé en laminaire en passant par la falaise (en pente...) qui ferme le verrou de Bedous par le sud-est, et qui mène au Sesques. Petit ressaut sympa vertical la vallée d'Aspe, entre Lescun et Canfranc. Le ressaut de la Pierre est assez flemmard et ne permet pas (à moi...) de se déplacer. Remise en jambes sympa.


Mercredi 13 : Tout le monde en piste à 9 heures (plus tôt pour ceux qui couchent sur place). Décollage 11 heures.

Remorqués courts : le premier ressaut est situé sur les petites collines au nord-ouest de l'entrée de la vallée d'Aspe. Par contre, autant hier c'était cool, autant aujourd'hui il faut tirer sur les bretelles; ça tabasse (pas trop fort, mais quand même) dès que la roue est levée.

En vol, gros varios : 6 à 7 sur les LX, 4 à 5 sur SB8. Départ vers l'ouest où les lenticulaires partent à perte de vue. Cela n'avance pas vite (40 km/h...). Un très bon aurait pu aller très très loin sur l'Espagne. Hélas, les rotors n'étaient pas assez organisés pour moi, et je prendrai une bonne claque vers Bastan (2500), ce qui me calmera. J'irai quand même plus loin, mais la confiance n'y étant plus, je fais demi-tour au km 100.

Cap est, pas d'arrêt jusque presque Esterri d'Aneu (à l'est du Val d'Arran), en volant assez bas (4000 quand même). Très gros varios au sud de Luchon (3 m intégrés à 200 avec un Peg...) [NDLWM : vitesse verticale de +3m/s en moyenne, à une vitesse de 200 km/h avec un Pégase]

Retour vers l'ouest. Grosse erreur en quittant le ressaut de Gourette : je me plante et suis obligé de descendre aux AF sous la couche de rotor, vers Aydius. La branlée du siècle. Je me rattrape à 2000 vertical le terrain d'Oloron. Jamais je ne suis remonté aussi vite. A 4000, cap ouest à nouveau, mais je suis déconcentré et je réussis à me désorienter vers St-Jean Pied-de-Port : j'ai fait 50 bornes le soleil dans les yeux, avec une visi nulle sur l'avant et j'ai commis une grosse erreur de cap (ce qui à mon échelle, représente quelque chose de pas mal : j'aurais pu me retrouver à Dax). Donc retour car de toutes les façons, plus d'oxy. Redescente tabassée (très) sur Oloron, tour de piste branlé, posé impeccable, comme d'habitude (si je ne le dis pas, personne ne le dira).

Bref : 560 km. Y avait 1000 à faire, objectivement.

Pierre

 
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